Une très bonne journée pour nous tous à Montpellier , pour cette visite au MOCO où nous avons découvert le monde particulier et anachronique de Néo Rauch, un peintre contemporain allemand.
Plus de 150 œuvres pour cette rétrospective entre 1990 et 2020.
De très grands formats pour la plupart, dans ce monde onirique ou nous nous sommes surpris à une analyse dans le temps et dans l’espace.
Néo Rauch peintre né en Allemagne de l’est dans les années 60 s’est ouvert à l’art de l’ouest en 1990 ;d’abord abstrait, il construit son monde et nous fait voyager dans un même tableau au moyen Age ,au présent, et dans ces rêves , un monde complexe ,riche ,énigmatique qui dépasse largement l’image captée dans un premier temps ; une expo de grande qualité qui mérite absolument le déplacement.
Puis, un petit moment de quiétude pour nous dans les très beaux jardins du musée nous permettant ainsi une courte pause avant notre seconde exposition au musée Fabre.
Germaine Richier nous y attendait avec sa centaine œuvres ,une très grande sculptrice française décédée en 1959, qui a laissé dans le patrimoine culturel français une trace forte ,indépendante, et créative
Son œuvre engagée et très riche. Commençant son parcourt par une formation classique affirmée , ensuite par cette patte vigoureuse , précise, et novatrice si reconnaissable dans ces bustes ( elle a été élève de Bourdelle)
Germaine Richier se dirige ensuite vers des études minutieuses de la nature en intégrant ou agrandissant, des coquillages ,branches ,métal ,pièces d’outillage ,pour en faire surgir des hommes ,femmes, animaux réels ou fantastiques ;un bestiaire grandiose et puissamment vivant.
Cette rétrospective de grande qualité nous montre l’ingéniosité et la maitrise de cette grande artiste d’avant-garde française
Texte de Régis C
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